Face aux nombreuses levées de boucliers, avec des taxis qui veulent évidemment défendre leurs pré-carrés, en soulevant notamment le problème de concurrence déloyale du fait de la licence à payer au début de leur carrière, Uber doit batailler ferme.

La startup américaine qui propose un service de VTC ( Véhicule de Tourisme avec Chauffeur ) par application mobile, à travers 250 villes dans le monde, en est aujourd’hui à porter l’affaire devant l’Union européenne.

Uber Sydney 01   
L'application Uber ( cliquer pour agrandir )

En plus du cas de la France, qui a fait l’objet d’une nouvelle plainte le 30 janvier dernier, la Commission européenne va également devoir étudier la situation en Allemagne et en Espagne, où le service de réservation de véhicule a récemment été interdit.

Et déjà, on sent que la partie n’est pas vraiment gagnée pour Uber. Une porte-parole de la Commission européenne a en effet déclaré : " Nous ne fermons pas la porte aux possibilités offertes par les nouvelles technologies, mais nous pensons que ces choses doivent être réalisées dans un cadre réglementaire qui n'enfreint pas les textes actuels ".

Source : Reuters