La décision finale d'interdire le service de VTC UberPop se voit repoussée à la fin du mois de septembre 2015. La cour d'appel de Paris a logiquement reporté sa décision à cette date pour laisser le temps au Conseil constitutionnel de traiter des QPC (Questions prioritaires de constitutionnalité) relatives à la loi Thévenoud, à la demande de la société Uber Technologies.

Uber  En demandant au Conseil constitutionnel de vérifier la légitimité de la loi Thévenoud, l'entreprise californienne s'offre du temps pour maintenir son service UberPop aussi longtemps que possible malgré l'interdiction réclamée par plusieurs sociétés de VTC  et les associations de taxis.

Pendant ce temps, le service fait toujours l'objet d'iinvestigations de la part de la justice pour organisation illégale et mise en relation de clients avec des personnes se livrant au transport routier à titre onéreux, comme en témoigne la perquisition réalisée dans les locaux parisiens de la société durant le mois de mars. Cela n'empêche pas la société de continuer d'exploiter le service et même d'en faire la publicité.

En attendant que le Conseil constitutionnel se prononce, la cour d'appel de Paris a considéré qu'"aucun élément ne (rendait) nécessaire que soient ordonnées des mesures provisoires ou conservatoires", ce qui n'a pas manqué de faire réagir les associations de taxis