À six jours de l'échéance, le projet Ubuntu Edge est encore loin du compte. Il vient cependant de franchir le cap des 10,3 millions de dollars de promesses de dons sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo.
" La campagne de Canonical pour développer le smartphone Ubuntu Edge a pulvérisé le record du plus important montant via crowdfunding ", déclare le sponsor de la distribution Ubuntu dont la PDG se dit toujours " étonnée par la générosité de la communauté ".
La semaine dernière, Canonical a toutefois reçu son premier gros soutien professionnel. La somme de 80 000 dollars de la part du groupe financier américain Bloomberg LP qui estime que l'initiative open source pourrait bénéficier à ses clients et avoir une influence sur l'avenir de l'informatique mobile.
Pour ce projet de smartphone haut de gamme à dual boot Android et Ubuntu ( Ubuntu Touch ), le podium des contributions par pays est constitué des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Allemagne. La France figure en huitième position d'un Top 10.
Il y a quelques jours, Canonical a baissé le prix de son smartphone à 695 dollars. L'Ubuntu Edge doit être équipé d'un processeur quadcore, 4 Go de RAM, 128 Go de mémoire de stockage, un appareil photo numérique de 8 mégapixels.
Avec un affichage de 4,5 pouces en 720p, il sera compatible LTE et exploitera la connectivité sans fil WiFi, Bluetooth, la technologie sans contact NFC. Avec son port HDMI, il pourra faire office de PC avec un branchement à un écran et un clavier.
Si la levée de fonds participative de Canonical est couronnée de succès, la production de 40 000 smartphones pourra débuter avec des donateurs fournis en mai prochain. Il reste néanmoins plus de 20 millions de dollars à réunir afin d'atteindre le but fixé de 32 millions pour le 21 août !
La BBC rapporte que le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, a déclaré que la campagne de dons en ligne pourrait être étendue si des gains significatifs sont enregistrés dans les prochains jours. Dans un message sur Indiegogo, il considère que la campagne est déjà un succès dans la mesure où elle montre que les consommateurs ne sont " plus satisfaits avec des mises à jour mineures ". Ils " recherchent une véritable innovation " et sont " prêts à payer pour cela ".
