Les analystes se révèlent assez peu optimistes concernant le succès des ultrabooks, ces ordinateurs portables robustes, fins, légers, réactifs et autonomes imaginés par Intel.
Ils invoquent en effet des prix trop élevés, des prix que les consommateurs ne sont pas prêts à débourser pour gagner en noblesse et en finesse, par rapport à un ordinateur portable plus classique.
Les industriels cherchent donc des solutions pour réduire les coûts de production, tout en respectant le cahier des charges assez strict imposé par le géant de Santa-Clara, pendant que ce dernier tente de son côté une communication façon Apple.
Ceux-ci ont ainsi réclamé une baisse des prix des processeurs à Intel ( ce qui va être le cas avec les prochains modèles Ivy Bridge attendus en avril ) et pensé à des châssis en plastique ( au lieu des châssis en aluminium ).
Ils envisagent à présent l’option stockage hybride disque dur + SSD, laquelle permet d’assurer de bonnes performances par rapport à un disque dur tout en évitant le surcoût d’un dispositif SSD ( l’hybride est 50 % moins cher que le SSD ).
Le but est d’arriver, d’ici la fin de l’année, à un ticket d’entrée proche des 600 dollars. À voir maintenant si cela permettra aux ultrabooks de rester compétitifs face aux futurs ultrathins d’AMD prévus à partir de 500-600 dollars et surtout de séduire le consommateur.
L'ultrabook Acer Aspire S3 ( cliquer pour agrandir )
