Notre ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian, qui s'exprimait il y a quelques mois sur la baisse des ventes de CD en s'opposant aux maisons de disques, s'inquiète aujourd'hui de l'avenir proche de l'ADSL.

En effet, si certains profitent déjà des bienfaits de l'ADSL2+, d'autres plafonnent, dans la majorité des cas, à 1 ou 2 Méga en zones non-dégroupées. Ainsi, le ministre craint une répartition trop inégale de l'ADSL sur le territoire, une inégalité renforcée par l'abandon des offres non-dégroupées par plusieurs Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) (comme Télé2 par exemple).

«Il ne doit pas y avoir un haut débit des villes, à bas prix, avec téléphonie gratuite et illimitée, télévision par dizaine de chaînes et en haute définition, et un haut débit des champs, à prix élevé, sans nouveau service».

Patrick Devedjian dénonce ainsi les prix trop élevés des offres non-dégroupées et leur manque de services supplémentaires. D'autant plus que, dans ces zones privilégiées dont profitent aujourd'hui de plus en plus de villes, ces services sont soit directement inclus dans les forfaits, soit en option, en conservant un tarif toujours inférieur à celui que l'on peut trouver en zone non-dégroupées.

 

Source ZDnet.fr