Indéniablement; c'est Microsoft qui est directement visé et Linux qui bénéficie de toutes les attentions du gouvernement chinois. La Chine s'est engagée depuis quelques mois dans un projet visant à se doter d'un système d'exploitation local, plus particulièrement développé sous l'aile consentante des gouvernements chinois, coréen du Sud et japonais. Et l'Empire du Milieu s'apprête à accélérer le mouvement en adoptant une loi qui impose aux organisations gouvernementales, et elles sont nombreuses dans un état totalitaire!, de limiter le montant des achats de logiciels provenant de l'étranger. Une mesure stratégique pour l'industrie, le gouvernement est à l'origine de 25% des 30 milliards de dollars du marché chinois du logiciel.

Pourtant, la mesure pourrait n'avoir qu'un effet marginal sur la diffusion des applications Microsoft. En effet, mis à part des organismes proches du pouvoir, la majorité des systèmes d'exploitation et des programmes de Microsoft qui circulent en Chine sont des versions piratées, qui échappent à tout contrôle de l'éditeur. Il n'empêche qu'en choisissant de légiférer au profit de Linux, le gouvernement chinois va fortement marquer le marché que tous annoncent comme étant le futur de l'informatique, et pour longtemps.

Quand on voit le nombre de sociétés qui font assemblé ou même qui produise en Chine, ainsi que la rapidité à laquelle leur voisin nippon est sorti de l'époque des samouraïs vers une époque ultra high-tech, il est clair que tout les yeux sont tournés vers la Chine.

Si nos voisins décident d'adopter Linux, c'est une bonne partie de l'occident qui va suivre ...

Wait & see.

Source: silicon.fr