Audible Magic proposerait à son tour une solution « anti-P2P ». Elle serait en effet en train de tester un logiciel qui permettrait d’identifier le contenu des flux de données en provenance d’Internet.

Nous sommes convenus que cette phase d’identification en temps réel selon toute vraisemblance soit la phase la plus délicate, le blocage pur et dur de transfert de données identifiées comme étant « illégales » ne devenant plus qu’une formalité pour les entreprises, les universités ou encore les petits FAI.

Les grands FAI quant à eux, devant probablement brasser trop de données pour pouvoir appliquer une telle surveillance sans mettre en œuvre des moyens colossaux ne sont, à mon avis pas réellement concernés

D’après un des gestionnaires du réseau de l’université du Wyoming, il n’y aurait pas d’intérêt à examiner les transferts de données en eux-mêmes – il a le mérite de ne pas être voyeuriste lui au moins - mais il s’agit du seul moyen de contrôler la bande passante utilisée à hauteur de 50% selon lui par le P2P, ce qui est effectivement assez énorme pour une université…

L’utilisation de ce genre de procédé dans une université ou encore dans une entreprise est peut-être légitime, mais à l’échelle du particulier….