Le site Lepoint.fr vient de mettre en ligne un article qui s'intéresse à Pascal Nègre, l'actuel PDG de la société Universal Music, bien connu pour ses prises de positions contre le peer to peer.

Pour rappel, Universal Music est la société leader en France, avec 34,4% de parts de marché.

Je vous livre ici quelques extraits mais je ne peux que vous conseiller la lecture complète de cet article très intéressant.


Pascal Nègre explique que, suite à la baisse de 15% du marché du CD en France, il a du "couper dans les dépenses à tous les étages : moins d'aides aux tournées, ce qui représente environ 15 % de mon budget marketing. Moins de pub télé et, du coup, un peu plus de pub à la radio, c'est moins cher. On a dû fermer nos quatre bureaux régionaux et licencier une quinzaine de personnes. On a été plus vigilants sur les clips en instaurant des " seuils d'exposition ", c'est-à-dire qu'on ne fabrique le clip que lorsque la chanson est diffusée par un nombre significatif de radios.

Sur dix artistes signés, un ou deux connaîtront un jour le succès,
explique Nègre. J'ai dû réduire ce réservoir de 15 %, et je sais pertinemment que je suis en train de rater le prochain Calogero ! Il faut des années pour lancer une Zazie ou un De Palmas. J'ai peur que les vraies conséquences du piratage n'adviennent que dans trois ans : une génération d'artistes français aura été sacrifiée ! Les gens qui téléchargent illégalement ne s'en rendent pas compte. »

Les majors de la musique annoncent ainsi que 700 millions de fichiers ont été échangés de façon illicite en 2004.


Mais ces explications sont-elles exactes '
Lisons la suite :

"Le moindre patron de label, du style Mercury, Barclay, Polydor... émarge à 30 000 euros par mois alors que, honnêtement, ce sont de petits business, confie cet ancien cadre de l'industrie musicale. Il y a quelques années, EMI France cherchait son dirigeant. Un chasseur de têtes m'a proposé le job pour 61 000 euros par mois, 183 000 euros de bonus annuel, plus un tiers du pack en stock-options tous les trois ans. Vous imaginez combien de disques il faut vendre pour payer le salaire du patron '"

Enfin, je vous laisse seuls juges de la conclusion de cet article :

Bien que leader, Nègre ne fait pas mieux : 83 330 euros de salaire mensuel (1 million d'euros par an, l'équivalent d'un disque de platine). Son bonus annuel, en revanche, s'est effondré avec la crise du disque. Salauds de pirates !


Cela laisse songeur........


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