Logouniversalmusic La firme soutient en effet le lancement d'une nouvelle plate-forme de téléchargement qui viendrait contrer l'hégémonie d'Apple et d'iTunes sur ce secteur de la musique en ligne.

Selon un article de BusinessWeek, Doug Morris, directeur exécutif d'Universal Music, Sony BMG serait un partenaire potentiel pour ce portail et il serait également en discussions avec Warner Music Group pour que ce dernier rejoigne le mouvement.

Citant des sources proches des plans de Morris, nos confrères relatent le fait que le CEO ( Chief Executive Officer ) du label ait envie d'inciter les consommateurs à se tourner vers d'autres baladeurs audio et/ou vidéo comme le Zune, l'iPod étant lui aussi dominateur sur ce segment. Il espère apporter un nouveau modèle qui serait essentiellement basé sur la publicité et la gratuité du morceau pour le consommateur.

Si les majors et Apple en sont à ce point de rupture, c'est notamment dû au fait que la firme de Cupertino ne souhaite pas plier à la politique tarifaire par paliers - les morceaux récents plus chers que les anciens - qu'aimeraient mettre en place les premiers cités. Concernant les DRM, rien n'est encore sûr vis-à-vis de cette hypothétique plate-forme.

En juin dernier, Universal Music annonçait la non-reconduction de son accord pluri-annuel avec iTunes, préférant opter pour un contrat renouvelable mensuellement. Le mois dernier, Jean-Bernard Levy, président du directoire de Vivendi, déclarait selon le Monde : " Nous avions un contrat dont nous estimons qu'il faisait trop la part belle à Apple. (...) Le partage de la valeur entre Apple et les distributeurs et artistes est indécent ".