I Wifi logo small l y a un an encore, ils représentaient des initiatives séduisantes et innovantes. Houston, San Francisco, Chicago et d'autres villes américaines annonçaient leur volonté de mettre en place des réseaux WiFi gratuits ou à très bas coût gérés par les municipalités elles-mêmes.

Ces réseaux devaient permettre à chacun d'accéder à Internet depuis son ordinateur portable ou son appareil mobile, voire de servir de liaison pour les services publics de police ou les pompiers, avec un financement par les abonnements et pour certains sur la publicité.

Depuis, la plupart des projets sont au mieux suspendus et dans certains cas purement abandonnés. Trop cher, trop compliqué à mettre en place. Car les bornes WiFi, de faible portée, doivent être placées en grand nombre pour assurer une couverture acceptable, et les prévisions d'installation ont presque toutes été revues largement à la hausse.


Décalage entre promesses et réalité
S'il existe toujours des projets de déploiement, le rythme s'est considérablement ralenti, les fournisseurs de service cherchant à sécuriser leurs contrats tandis que les municipalités ne peuvent que constater que la demande ne suit pas et ne permet donc pas de couvrir les frais de fonctionnement. Alors que les prévisions espéraient 15 à 30 % d'abonnement dans les zones de couverture, la réalité est plus proche de 1 à 2 %.

Entre une connexion WiFi à bas prix, avec le risque d'une réception limitée à l'intérieur des bâtiments et un forfait Internet haut débit par les fournisseurs d'accès Internet classiques, pas beaucoup plus cher, le choix est en effet vite fait.

Coûteux à mettre en place, peu rentables, les réseaux WiFi municipaux semblent donc être voués à l'échec, du moins sous leur forme actuelle. L'arrivée de la technologie WiMAX, offrant des débits et une couverture bien plus importants, risque de sonner le glas de cette initiative,