Il pourrait s'agir d'un scénario digne des plus grandes productions hollywoodiennes. Sauf qu'ici on est bien loin d'une fiction mais plutôt proche d'une réalité qui met une fois de plus les Etats Unis devant le fait accompli. La sécurité absolue n'existe pas et notamment pour ce qui est de la cyber criminalité qui tend à se développer ces derniers temps. Rien de tel qu'un crash-test grandeur nature pour le vérifier.


Les hackers blancs à l'oeuvre
Hacker Nous l'apprenons seulement aujourd'hui bien que l'opération se soit déroulée en février dernier. Durant quatre jours, des pirates informatiques, des " hackers blancs " recrutés pour l'occasion ont testé la sécurité des PC gouvernementaux US en essayant de pénétrer les systèmes informatiques par tous les moyens connus. C'est le plus grand exercice du genre jamais réalisé aux USA. Trois cents personnes des agences fédérales étaient associées à cette opération.


Paralysies stratégiques
Le résultat est sans surprise : il existait bien des failles qui pouvaient mettre en péril la sécurité nationale américaine. Il y a le vol de données secrètes mais aussi des dommages beaucoup plus immédiats comme la possibilité de paralyser un aéroport ou encore de priver une ville entière de son électricité. Les systèmes informatiques qui contrôlent les points stratégiques n'ont apparemment résisté que quelques jours à une attaque simultanée.

Aujourd'hui, le ministère de la Sécurité intérieure qui pilotait l'opération a certainement du combler les failles de ses systèmes informatiques les plus sensibles. Bien peu d'informations ont filtré de cet exercice, et impossible de dire quels types de failles ont été décelés, aucun observateur indépendant n'ayant été invité à cette simulation.

°°°°°°°