Le moteur de recherche de Google est, comme une partie des services occidentaux populaires à travers le monde, censuré en Chine. La fameuse grande muraille numérique bloque ainsi de nombreux services pour promouvoir à la place des initiatives nationales qui véhiculent les valeurs traditionnelles et communistes.

Google-Search-logo-Android

Plutôt que de tirer un trait sur ce marché très important, Google travaille depuis plusieurs mois sur le projet Dragonfly qui consiste à proposer une version censurée de son moteur de recherche afin qu'il se conforme à la volonté du gouvernement chinois.

Le projet faisait déjà débat au sein même de la société avec des pétitions lancées en interne et la démission de Jack Poulson, un des piliers de la société.

Désormais, c'est le Gouvernement Américain qui s'en mêle avec la déclaration de Mike Pence, vice président des États-Unis qui aurait tout simplement demandé à Google de stopper le développement du moteur de recherche, stipulant qu'il "renforcerait la censure du Parti communiste et compromettrait la vie privée des clients chinois."