Le VDSL 2 est presque autant encensé que critique. Sur le papier, la technologie permet de proposer des débits pouvant dépasser les 100 Mb/s depuis un réseau cuivre. Techniquement, cela permet donc aux utilisateurs de lignes ADSL de profiter du très haut débit sans passer par la fibre.

Internet  En théorie seulement, puisque la technologie permet effectivement de proposer des débits importants, mais sur une courte distance. Au-delà de 1200 mètres, le VDSL 2 n'apporte rien, et c'est même parfois l'inverse : les utilisateurs les plus éloignés des répartiteurs profitent alors d'une baisse de débit comparé à l'ADSL 2+.

Déployée depuis le mois d'octobre de l'année dernière, la technologie VDSL2 s'ouvre désormais aux lignes indirectes. Concrètement, cela signifie que les opérateurs peuvent désormais proposer des connexions en VDSL 2 depuis des sous-répartiteurs. L'ARCEP avait annoncé cette ouverture il y a quelque temps déjà : " Bien que ce nouveau périmètre comprenne 23,3 millions de lignes, l'impact sur le nombre de lignes éligible au très haut débit devrait être plus modéré que celui observé lors de l'ouverture du VDSL2 le 1er octobre 2013".

Les lignes de distribution indirecte sont toutefois en moyenne plus longues que les lignes de distribution directe, ce qui implique des changements modestes pour les utilisateurs profitant désormais de cette technologie via une box qui se doit également d'être compatible.

Depuis hier, c'est un véritable défilé du côté des opérateurs, chacun communiquant sur l'activation du VDSL2 sur son réseau indirect. En première ligne, on retrouve OVH et Sosh qui avaient annoncé la bascule depuis ce lundi 27, suivis de Bouygues Telecom, Free et SFR.

Reste désormais à attendre les retours des utilisateurs, notamment ceux positionnés en bout de ligne pour constater les effets de la transition, et repérer d'éventuelles perturbations.