SSI_Station_Spatiala_Internationale W32.Gammima.AG de son doux nom chez Symantec, aime à nous regarder de haut, de très haut même. Car c'est à priori ce virus informatique, même si la NASA n'a pas confirmé son identité, qui a réussi le petit exploit de s'immiscer au sein de la Station spatiale internationale en orbite au-dessus de nos têtes à près de 340 kilomètres d'altitude.

Pas de panique, la station ne risque pas de s'écraser, la sale bestiole ayant trouvé refuge dans des ordinateurs portables jugés non critiques par la NASA, et utilisés pour l'envoi de mail et des expériences dans le domaine de la nutrition.  Pas d'accès Internet pour autant pour la station, mais un transit des données (mail, transfert vidéo) vers la Terre assuré pour les astronautes via bande Ku propre aux communications par satellite. Par ailleurs, si c'est bien de W32.Gammima dont il s'agit, son objectif est d'installer d'autres logiciels pour voler des informations relatives à des jeux en ligne.


Un passager inattendu
La grande question est de savoir comment ce " huitième passager " a réussi à s'ouvrir les portes de l'espace. Interrogé à ce sujet par Wired, un porte-parole de la NASA reste assez vague, ne sachant pas réellement quand les ordinateurs portables infectés sont entrés dans la station ou quel pays les a amenés (Russie, Etats-Unis, Aliens...). Comme plusieurs machines sont infectées, il aurait également pu se répandre à l'aide d'un support amovible coupable.

Selon ce même porte-parole, ce n'est cependant pas la première infection virale qui est à déplorer : " Ce n'est pas la première fois que nous avons un ver ou un virus. Ce n'est pas fréquent, mais ce n'est pas la première fois ".