Yahoo logo international png Les termes financiers de cet accord n'ont pas été révélés, selon nos confrères d'Associated Press. La firme basée à New York, actuellement en conflit avec Google pour une affaire de droits sur les vidéos postées sur YouTube, touchera probablement 70 à 80 % des revenus générés par les publicités Yahoo, une estimation basée sur les commissions généralement perçues dans ce secteur.


Le contenu de Viacom rentabilisé par les publicités de Yahoo
Les publicités textuelles apparaîtront le long des résultats de recherches effectuées, et autres contenus relatifs à ces publicités, sur 33 sites Internet détenus par le conglomérat Viacom, notamment MTV.com, VH1.com, ComedyCentral.com, BET.com et autres Nickelodeon.com. Il s'agit du premier contrat de régie publicitaire signé par Viacom qui vendait auparavant ses espaces publicitaires de son propre chef.

Le mois dernier, Viacom poursuivait Google et lui réclamait 1 milliard de dollars de dommages causés par la publication sur YouTube de vidéos enfreignant les droits que possède le groupe sur celles-ci. Bien que ce dernier ait demandé plusieurs fois à Google d'agir de manière à empêcher que ces contenus réapparaissent encore et encore sur le portail vidéo, les clips incriminés sont sans cesse remis en ligne par d'autres internautes.

En parallèle, Yahoo et Google sont deux grands acteurs de la publicité en ligne et se livrent une bataille acharnée sur ce secteur, ce qui génère un climat de tensions permanent. Un tel contexte a probablement favorisé la signature de ce contrat entre Viacom et la firme de Sunnyvale. Pour autant, Yahoo est encore très loin de l'ogre Google qui a généré 3,1 milliards de dollars de bénéfices grâce à la publicité l'année dernière, soit 4 fois plus que les 751 millions de dollars de son concurrent.

" Nous ne pouvions pas être plus heureux d'avoir Yahoo comme partenaire et nous cherchons à accroître notre partenariat encore davantage sur le long terme " a déclaré Philippe Dauman, directeur exécutif de Viacom. Terry Semel, président de Yahoo, estime de son côté qu'il s'agit " d'un accord engageant et très porteur entre les deux entreprises " .