Les caméras de surveillance, puisque ce sont d'elles dont il s'agit, ont déjà prouvé leur efficacité et ont leur petit effet dissuasif.
Rassurer et baisser les coûts
Hélas pour les collectivités qui veulent investir dans ce genre de matériel, la vidéosurveillance coûte cher à installer et les citoyens voient souvent d'un mauvais oeil l'augmentation de leur impôts locaux. Les investissements sont pourtant moins importants aujourd'hui. Avec l'arrivée de matériels sans fils et communiquant par le haut débit, les villes peuvent désormais sérieusement envisager d'investir dans la vidéosurveillance. Et les industriels sont prêts à fournir tout le matériel et les services qui vont avec. Un gros marché se prépare et des alliances voient le jour comme celle annoncée d'Alvarion avec Hymatom.
Alvarion, le plus important fournisseur de solutions d’accès sans fil haut débit est spécialisé dans les réseaux mobiles. Il va faire copain-copain avec Hymatom, un spécialiste de la vidéo surveillance urbaine pour proposer un système qui se base sur la transmission des images en temps réel par Internet, le tout sans aucun câble. Un logiciel maison pilote les caméras et assiste les opérateurs dans leur travail de surveillance. L'avantage de cette solution est qu'elle peut être déployée très rapidement puisqu'il suffit de poser les caméras aux endroits supposés les plus sensibles. Une borne Wi-Fi et le tour et joué. Les agents de sécurité peuvent même avec un appareil mobile piloter le système à distance et ainsi intervenir plus rapidement.
Avec toutes ces facilités, ira-t-on en France jusqu'à installer ces caméras un peu partout comme au Royaume-Uni qui concentre à lui seul quelques 10% de toutes les caméras installées dans le monde ' Voici en tout cas un sujet épineux de société à placer... sous haute surveillance.
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