Logo vivendi universal Le géant des médias est une des rares compagnies tentant de défier l'hégémonie d'Apple dans le monde du divertissement en ligne et essaie une nouvelle fois d'avoir son mot à dire sur la politique tarifaire appliquée sur iTunes, un point de discorde essentiel entre le groupe de Steve Jobs et l'industrie du disque.

" Nous avions un contrat dont nous estimons qu'il faisait trop la part belle à Apple. (...) Le partage de la valeur entre Apple et les distributeurs et artistes est indécent". ", a déclaré Jean-Bernard Levy, président du directoire de Vivendi, selon des propos relayés par Reuters et Le Monde.

On se souvient qu'Universal Music Group avait refusé de renouveler son contrat début juillet, notamment parce que le label souhaitait imposer sa grille tarifaire sur la plate-forme de téléchargement. Depuis, le contrat est renouvelé tous les mois en attendant la signature d'un nouveau papier entre les deux entités. Pout l'heure, UMG touche 0,70 € sur le prix unitaire d'un titre sur iTunes ( 0,99 euro ).

Selon Levy, la rémunération des producteurs et artistes devrait s'établir selon " un système de prix différencié " selon que le morceau soit tout juste sorti dans les bacs ou bien un tube des années 60. Reste que la firme de Cupertino étant le leader du marché, il apparaît difficile de se passer de ce moyen de diffusion, même si Vivendi affirme ne pas être en discussion uniquement avec Apple.