L'une des plus grandes craintes évoquées lors du voyage vers Mars se situe dans l'exposition du véhicule, mais surtout du couple d'humains , aux diverses radiations cosmiques.

inspiration-mars  Lors de la conférence de Presse, il a été spécifié que le couple choisi pour effectuer le premier voyage devait être d'âge moyen, et que le couple devait avoir eu des enfants par le passé, justement du fait des risques de stérilité qu'implique une exposition prolongée aux radiations présentes dans l'espace.

Mais la stérilité n'est que l'un des risques encourus par le couple puisque les radiations pourraient amener au développement de diverses formes de cancer. En outre, la présence d'un module gonflable permettant d'ajouter un surplus d'espace de vie dans le vaisseau n'a pas franchement de quoi rassurer quant à la protection qu'elle peut offrir. C'est pourquoi un procédé pour le moins étonnant devrait permettre la création d'un bouclier partiel.

Ainsi, le module gonflable devrait être partiellement constitué de ballons remplis d'eau, mais également des déchets produits par le couple pendant le trajet. Des déjections qui remplaceront progressivement l'eau présente dans les ballons du module.

Les matériaux à base d'eau offriraient une meilleure protection contre les radiations que les métaux, ce qui fait du système la meilleure solution pour offrir à la fois un espace vital minimal et une protection partielle.

En outre, le couple aura la possibilité de recycler ces déjections en les déshydratant pour en récupérer l'eau, qui se rendra potable après un processus de filtrage.

La nourriture devrait également être stockée sur la paroi du module gonflable, pour permettre de bloquer une partie des radiations. Les experts du projet ayant signifié que ces éléments bloqueraient les radiations, mais ne seraient pas contaminés pour autant.

Si l'eau peut être filtrée, on se demande néanmoins dans quel état d'esprit se retrouvera la couple, isolé pendant un peu moins de deux ans à subir davantage à ce qui ressemble déjà à de la survie qu'un voyage de noces.

Source : NewScientist