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Warner Music est une des maisons de disques qui essaie véritablement d'embrasser les multiples opportunités offertes par les nouvelles technologies, et est à la pointe de l'expérimentation avec ses initiatives sur Internet et sur les téléphones mobiles, afin de trouver de nouveaux consommateurs sur le web et le wap (et la 3G).
Elle a par exemple été la première à négocier un accord avec le très controversé site de partage de vidéos YouTube, racheté en novembre par Google pour la coquette somme d'1,65 milliard de dollars. Bronfman a déclaré lors d'un forum organisé par Reuters à New York que " Vous pourrez commencer à évaluer ces revenus en 2007 ", en faisant référence aux revenus issus de la vidéo. " Ils deviendront plus significatifs en 2008 ".
De nouvelles directions
L'industrie de la musique, que nous savons sévèrement touchée par le piratage de ses produits sur des sites de peer to peer et par d'autres moyens illégaux, est confrontée à une chute des ventes physiques de CD alors que les consommateurs allouent plus de leur temps libre à d'autres divertissements, tels que la consultation d'Internet ou les jeux vidéo.
Cependant, il faut nuancer ces propos car, selon Warner Music, les revenus tirés de la vente de musique en ligne ont augmenté de 126% sur l'année fiscale close au 30 septembre, pour venir totaliser 355 millions de dollars, soit environ 10% du total des revenus du groupe.
Bronfman a ajouté qu'il espérait que les ventes numériques viendraient équilibrer davantage les pertes obtenues dans le secteur des ventes physiques de CD et autres supports musicaux. Les ventes du groupe en pourcentage devraient s'en ressentir.
Pour finir, le groupe s'attend donc également à ce que la croissance de ses revenus soit davantage tirée par la publicité dans le futur, avec des accords qui devraient bientôt être passée avec encore d'autres sites tel YouTube.
