Si en France, les appareils nomades disponibles sur le marché et équipés pour le Wi-fi ne manquent pas, il en est tout autrement des points d'accès. Malgré un déploiement des hotspots en constante progression, aucune ville ne peut prétendre être équipée sur l'ensemble de son territoire.

Ce qui n'est pas le cas à l'étranger, notamment aux Etats-Unis où l'accès Wi-Fi se développe à l'initiative du privé mais également des pouvoirs publics. C'est même devenu une compétition que se livrent là-bas les villes comme Chicago, Boston ou Philadelphie. C'est à celui qui établira " le plus grand réseau Wi-Fi gratuit ". La ville de St Cloud revendique même le titre de ville totalement couverte en Wi-Fi. De même, les américains sont grandement encouragés à surfer Wi-Fi à l'exemple de l'opérateur T-Mobile qui offre l'accès Wi-Fi gratuit à ses clients durant tout le Week-End à partir de ses 6500 hotspots

Wifi the cloud

En Europe, c'est la capitale de l' Angleterre qui innove en projetant d'installer dans quelques semaines des centaines de " hotzones " au coeur de la City. The Cloud, opérateur européen de réseaux WiFi a été chargé de l'installation qui utilisera les infrastructures existantes ( éclairages et panneaux signalétiques ).

L’objectif est de permettre à tous les Londoniens, banlieusards et visiteurs équipés de terminaux portables compatibles, PC / PDA / Mobiles, d’accéder sans fil à Internet dans les rues et les espaces publics de Londres. D'autres villes comme Manchester, Birmingham, Nottingham, Oxford, Cambridge, etc... devraient suivre le mouvement. Il s'agira d'une architecture ouverte, c'est à dire permettant aux opérateurs et fournisseurs d'accès d'utiliser les réseaux Wi-Fi installés par The Cloud.

A noter également l'initiative des sociétés de transport en commun Telabria et National Express qui vont prochainement expérimenter un accès à Internet par Wi-fi directement dans les bus de la liaison Londres - Cambridge. Dans sa phase de test, cet accès sera dans un premier temps totalement gratuit pour les usagers qui pourront surfer à terme à des vitesses de l'ordre de 1,5 Mbit/s.

Pour la France, si les offres sont bien présentes sur l'ensemble du territoire et surtout dans les grandes agglomérations, elles n'égalent pas celles évoquées précédemment. Un manque d'initiatives et de prises de risques qui nous le souhaitons, ne durera pas trop longtemps. Pour l'instant nous n'avons droit qu'à quelques opérations marketing et promotionnelles d'opérateurs comme Orange Access ou encore SFR. Pas vraiment convaincant...

Quoi qu'il en soit, le Wi-Fi des rues ne demande qu'à se développer. C'est du moins ce que souhaitent les usagers qui disposent de plus en plus des appareils adéquats mais qui trouvent que l'infrastructure existante ne répond pas forcément à leurs attentes en terme de disponibilité ou de prix.


Source : Planet sansfil