Altitude telecom Interrogé par Reuters, Jean-Paul Rivière, président d' Altitude Telecom, estime que le WiMAX en France ne sera pas une réalité avant 2009, avec une taille de marché dépendante de la coordination des détenteurs de licence régionaux.

" S'il y a une bonne synergie, le marché du WiMAX peut faire 500 millions d'euros de chiffre d'affaires en France à l'échéance 2010, mais si les partenaires des marchés ne se complètent pas, le marché sera plus petit ", estime-t-il.

Couplé à des offres d'opérateurs mobiles ou de fournisseurs d'accès à Internet, le WiMAX présente un potentiel pour accroître les revenus générés. S'il n'y aura pas de Mobile WiMAX en France, la technologie permettra dans un premier temps de couvrir les zones blanches non encore dotées d'accès Internet haut débit.


Un intérêt urbain et péri-urbain
Wimax londres Selon les directives de l'Arcep, le régulateur français des télécommunications, les détenteurs de licence doivent débuter le déploiement du WiMAX à partir de juin 2008. Cependant, pour Jean-Paul Rivière, l'intérêt de ce "super-WiFi" est en fait dans les villes, dans lesquelles il pourrait assurer des connexions Internet à très haut débit depuis des ordinateurs portables ou des appareils mobiles (téléphones, PDA, UMPC) sur des distances importantes.

A l'inverse du WiFi, le WiMAX fonctionne sur des fréquences allouées aux différents détenteurs de licence, réduisant le risque d'interférences et garantissant (normalement) une continuité de services. D'autre part, la puissance d'émission du WiMAX permet de limiter le nombre d'émetteurs nécessaires.

Altitude Telecom a cédé sa licence WiMAX nationale à Iliad ( Free ) en 2005 pour 50 millions d'euros mais a récupéré 13 licences régionales via son appartenance au consortium Maxtel. Depuis sa séparation du consortium, Altitude Telecom détient toujours 11 licences régionales via la holding AltiSteam.