Suite à la plainte déposée par Opera Software, la firme de Redmond a de nouveau été prise en grippe par la Commission européenne qui lui a dernièrement fait parvenir une lettre de griefs à laquelle elle doit répondre dans les prochaines semaines.

Des accusations de pratiques anticoncurrentielles relatives à la présence par défaut dans le système d'exploitation Windows équipant 90 % des PC dans le monde, du seul navigateur Web Internet Explorer. De la vente liée en somme qui a déjà valu quelques déboires à Microsoft pour le cas de Windows Media Player.


Une autre voie que les versions N en tout cas
Mais si l'infraction des règles européennes de la concurrence venait à être avérée, la Commission européenne semble chercher une solution autre que les versions N de Windows exigées dans le cas du lecteur multimédia. Un porte-parole de l'exécutif européen l'a confirmé, indiquant à l'AFP :

" La Commission pourrait envisager d'ordonner à Microsoft de donner à ses utilisateurs une chance effective de choisir quel navigateur concurrent ils veulent installer dans Windows à la place, ou en remplacement, d'Internet Explorer, et lequel ils veulent avoir par défaut. "

L'information avait déjà transpiré dans un document remis par Microsoft à la Security and Exchange Commission, le gendarme américain de la Bourse. Le géant du logiciel s'était alors montré très réservé quant à une telle éventualité.