La marque chinoise Xiaomi, qui n'existe que depuis 2009, s'est déjà imposée comme une référence sur son marché local avec des smartphones (Xiaomi Mi-3 et ses déclinaisons, Mi-4, Redmi...) aux caractéristiques alléchantes pour un tarif très agressif et elle compte progresser rapidement grâce à son ouverture à l'international, aidée par le recrutement de Hugo Barra, ancien responsable de la plate-forme Android chez Google.

Xiaomi MI3 logo  L'entreprise avait déjà fait fort en parvenant à écouler 20 millions de smartphones en 2013 grâce à une stratégie misant sur le marketing viral, avec de faibles coûts marketing traditionnels, et une distribution à la structure légère grâce à la magie d'Internet et des ventes flash de petits volumes créant une attente...comme les produits mobiles d'un certain Apple qui lui sert de référence.

Si en 2014, l'objectif initial visait à doubler ce volume, c'est finalement vers un total de 60 millions de smartphones livrés que s'achemine le fabricant chinois. Si la demande est là, la principale difficulté consistait à organiser les moyens de production pour atteindre ce but.

Après avoir déjà écoulé plus de 26 millions de smartphones sur le premier semestre de l'année, Lin Bin, président de Xiaomi, a déjà indiqué que le cap des 60 millions d'unités serait atteint, avec l'idée de faire encore mieux l'an prochain puisque Xiaomi rêve maintenant d'écouler pas moins de 100 millions de smartphones en 2015.

Le groupe peut toujours compter sur son très actif marché mobile local mais il commence aussi à avoir accès aux marchés internationaux. D'ici la fin de l'année, le fabricant sera présent sur une dizaine de marchés. Outre des marchés comme l'Inde et l'Indonésie, il prépare activement son circuit de distribution au Brésil et en Russie, autres marchés mobiles dynamiques, mais se tient encore à distance du marché japonais, très spécifique et centré sur ses propres marques, rapporte Digitimes.

Source : Digitimes