XiTi_Monitor_Logo Dans sa nouvelle étude couvrant 32 pays européens et sur un périmètre de plus de 145 000 sites Web, XiTi Monitor s'intéresse à l'évolution du marché des navigateurs à l'échelle du Vieux Continent qui lui aussi a été bousculé par l'arrivée surprise de Google Chrome au tout début du mois de septembre. Enfin... bousculé, c'est surtout pour la formule car pour XiTi Monitor, le fureteur de Mountain View qui, rappelons-le, est en version bêta, peine à convaincre les internautes européens : " Google Chrome n'est pas vraiment plébiscité en Europe. "


Opera, Safari et Google Chrome
Fin septembre, la part de visites attribuée à Google Chrome est ainsi de 1,03 % (1,1 % sur le mois) mais c'est surtout son évolution au cours du mois qui peut susciter quelques inquiétudes sur son devenir européen. La curiosité du début semble avoir laissé sa place à une forme de déception, après un démarrage à 1,6 %. Google Chrome occupe ainsi une cinquième place européenne, devancé par Safari. Le navigateur d'Apple pointe à une moyenne de 2,4 % et est donc devancé assez largement par Opera qui peut revendiquer le double (4,8 %).

Le classement européen n'est donc pas le reflet de celui mondial mis en avant par Net Applications. Peut-être les origines norvégiennes d'Opera ont une certaine incidence. Selon les statistiques de Net Applications qui a toutefois également souligné le déclin de Google Chrome au fil des semaines, ce dernier occupe la quatrième place, devançant Opera. Mais pour ces deux navigateurs, la part de marché est faible avec 0,78 % et 0,69 %. Par contre, Safari semble mieux se porter avec 6,65 % et une troisième place.


Les deux têtes d'affiche
Tant pour XiTi Monitor que Net Applications, les deux premiers restent Internet Explorer et Firefox avec cependant un marché européen plus sensible au navigateur de Mozilla affichant une part de visites de 31 % contre 60,2 % pour IE (Net Applications : 71,52 % pour IE et 19,46 % pour FF).

Selon XiTi Monitor, sur 6 mois, IE a cédé du terrain tandis que dans le même temps, Firefox en a gagné. Le petit bémol pour Firefox est intervenu au mois de septembre avec une petite chute vraisemblablement due à la sortie de Google Chrome; les utilisateurs Firefox seraient ainsi plus enclins au changement, ou à défaut plus curieux voire ouverts, un qualificatif qui leur conviendra mieux. Compte tenu de la courbe d'évolution de Google Chrome, cela ne devrait être qu'un petit ralentissement passager.