Logo kaspersky Récemment, Zango annonçait son retrait de l'affaire qui l'opposait à l'éditeur australien de solutions de sécurité informatique, PC Tools. Aujourd'hui, nouvelle déconvenue du même ordre pour le concepteur de logiciels publicitaires face cette fois à l'éditeur russe Kaspersky Lab.

Sur son site, Zango propose une multitude de petites applications et autres jeux à télécharger. Une opération apparemment anodine qui a cependant un coût pour l'utilisateur puisqu'elle va de pair avec l'installation d'un logiciel espion, destiné notamment à épier ses faits et gestes sur la Toile en vue de provoquer l'affichage de publicités ciblées. Une pratique pour le moins contestable et c'est presque en toute logique que des éditeurs comme Kaspersky assimilent la solution de Zango à une menace; apparemment pas pour Zango qui avait décidé de porter l'affaire devant les tribunaux.

Zango logo Zango a ainsi intenté une action en justice à l'encontre de Kaspersky Lab afin que l'éditeur cesse de bloquer l'installation de son programme sur les ordinateurs des internautes en le considérant comme un programme potentiellement indésirable. L'objectif de Zango était donc de faire cataloguer son programme comme sûr par Kaspersky. Zango ne sera finalement pas parvenu à ses fins, la cour de Washington DC venant de trancher en faveur de Kaspersky.

Pour Kaspersky, cette décision est cruciale pour l'industrie antivirale toute entière : " Ce jugement protège le droit du consommateur à choisir quels logiciels doivent être installés sur son ordinateur et autorise les éditeurs de solutions antivirales à identifier et à indiquer les programmes potentiellement indésirables et nuisibles à l'internaute " et d'ajouter par ailleurs que les utilisateurs sont libres d'ajuster les paramètres pour permettre aux programmes de leur choix d'être actifs ou non.