Kevin Bachus est considéré comme le véritable papa de la Xbox. Celui qui aurait convaincu Bill Gates de se lancer sur le marché des consoles. Aujourd'hui détaché de ses obligations envers Microsoft, il livre une analyse pertinente sur ce qui nous attend dans la guerre des machines next-gen.


Dans un entretien accordé au magazine économique britannique MCV, Kevin Bachus estime que la guerre entre fabricants de consoles sera bien plus disputée sur le terrain des next-gen qu'à l'heure actuelle.

Au point de rappeller les grandes heures du mano a mano Sega vs Nintendo. A son sens, " la 360 a des chances de remporter la bataille des next-gen, mais c'est loin d'être une certitude ". " S'il y a bien quelque chose que la brève histoire de notre industrie nous a appris, c'est qu'il n'y pas de lois concernant l'adoption d'une console plutôt qu'une autre, malgré ce que peuvent prétendre les fabricants. "

Selon Bachus, la technologie ne sera pas l'élément déterminant dans cette lutte mais plutôt " les marques, les prix et les contenus ". Réfléchissant aux défis qui attendent Sony pour parvenir à concurrencer Microsoft, il en oublie un peu en route Nintendo. Or il est clair que la Revolution n'ira concurrencer ni la Xbox 360 ni la PS3 du côté de la technique.

Sony aurait selon lui intérêt à sérieusement miser sur des prix bas au niveau hardware et software et sur des franchises locomotive comme Final Fantasy ou GTA. Conseil amusant au regard de l'actualité qui d'une part n'en Nintendo revolution 1 finit pas d'agiter des chimères de PS3 hors de prix et d'autre part d'un Microsoft ultra-conquérant y compris concernant les franchises citées précédemment.

Kevin Bachus émet par ailleurs quelques réserves concernant le jeu en ligne, pas certain que ce soit vraiment déterminant dans l'achat d'une console. De son analyse sur la guerre des next-gen nous retiendrons surtout l'issue inévitable qu'il prophétise : " Comme toujours, les vainqueurs seront les consommateurs et les éditeurs. "

On est ravi pour les éditeurs mais surtout, on ne peut que souhaiter qu'il ait raison à propos des joueurs. Comme le disait peut-être Bacchus, le dieu celui-là, peu importe le vin pourvu qu'on ait l'ivresse.
Source : Next-Gen.Biz