drone-predator-reaper La semaine dernière, Wired a indiqué qu'un " virus informatique " avait " infecté les cockpits de drones américains Predator et Reaper ", et " d'enregistrer les instructions des pilotes " à ces drones au cours de missions en Afghanistan et dans d'autres zone de conflits ( voir notre actualité ).

Dans un communiqué publié mercredi, l'armée de l'air américaine est revenue sur les révélations de Wired en les confirmant pour partie, mais en apportant des corrections. D'après l'US Air Force, ledit malware détecté sur des systèmes autonomes de la base de Creech dans le Nevada n'a " pas affecté les opérations pilotées à distance ".

Sa présence a été détecté sur des ordinateurs ( Windows ) d'un système de contrôle des opérations au sol qui est séparé du système de contrôle pour les opérations aériennes. C'est ce dernier qui est utilisé pour piloter à distance les drones.

Plutôt que de menace, le terme de " nuisance " est préféré. Le nuisible n'avait pas de charge utile pour la corruption de données ou de programmes, ni de fonctionnalités pour la transmission de données ou vidéos. Il est présenté comme un voleur d'identifiants, mais pas un keylogger ( enregistreur de frappes ).

Un porte-parole de l'US Air Force a toutefois assuré que l'incident est pris en considération et que les cyberdéfenses continuent d'être renforcées avec en plus l'éducation des utilisateurs aux problématiques de sécurité, le recours aux derniers logiciels antivirus.