Au mois de janvier dernier, les autorités américaines ont fait fermer le site d'hébergement et de téléchargement direct MegaUpload, et tous ceux de la galaxie Mega ( MegaVideo, MegaPorn, MegaClick... ). Une affaire qualifiée de Mega Conspiracy avec l'inculpation de sept individus et deux sociétés : Megaupload Limited et Vestor Limited.

Parmi ces individus, Kim Dotcom, autrement connu sous les identités Kim Schmitz ou Kim Tim Jim Vestor, est le fondateur de MegaUpload Limited et seul actionnaire de Vestor Limited qui lui a permis de maintenir ses participations dans les sites Mega.

Né en Allemagne, l'homme de 38 ans est un résident de Hong Kong et de la Nouvelle-Zélande où il est actuellement en prison dans l'attente cette semaine de la présentation de la demande d'extradition de la justice américaine.

Cette dernière a déjà formulé cinq chefs d'accusation pour complot de racket, conspiration pour commettre de la violation de droits d'auteur, blanchiment d'argent ainsi que deux charges de violation criminelle de droits d'auteur. Soit une peine cumulée de jusqu'à 50 ans de prison.

Ce business aurait généré plus de 175 millions de dollars de profits illégaux ( publicité et comptes Premium ) et causé plus d'un demi-milliard de dollars de perte pour les propriétaires de droits ( musique, films, séries TV... ).

AnonOps-megaupload


Le dossier prend de l'ampleur

La justice américaine vient d'ajouter huit nouvelles charges à l'encontre de MegaUpload et de ses dirigeants pour violation de copyright et fraude électronique. Cela porte à treize le total des chefs d'accusation.

Selon l'acte d'accusation supplétif, le site MegaUpload comptait 66,6 millions d'utilisateurs enregistrés en janvier 2012 contre 180 millions revendiqués. Parmi ces 66,6 millions, moins de 10 % utilisaient le site pour héberger des données. Plus de 90 % des membres se tournaient donc vers du seul téléchargement et une inscription pour qu'il soit plus rapide.

Le ministère US de la Justice accuse par ailleurs MegaUpload d'avoir reproduit des contenus sous copyright issus de plateformes de vidéos en ligne comme YouTube.

Source : Reuters