Rebelote pour Copwatch qui venait de renaître de ses cendres via une nouvelle adresse. Le site de dénonciation des violences policières s'est une nouvelle fois attiré les foudres du ministère de l'Intérieur.

Comme en octobre 2011, la justice a ordonné aux fournisseurs d'accès à Internet ( Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom, Numericable, Darty ) le blocage du site principal, désormais à l'adresse https://copwatchnord-idf.eu.org.

Ce blocage par DNS ou par adresse IP doit empêcher les abonnés de ces FAI d'accéder au site. Les frais engagés pour un tel blocage par les opérateurs seront remboursés par le ministère de l'Intérieur.

Le ministère n'a par contre pas obtenu comme il le souhaitait le blocage de 34 autres sites voire de sites futurs. Ces 34 sites font référence à des sites miroirs qui ont repris le contenu de Copwatch... Bientôt un prochain : " l'État censure, Copwatch renaît " ?

Copwatch

La justice a retenu l'illicéité de Copwatch dont la " diffusion de données à caractère personnel ", " une atteinte au droit à l'image des policiers ".

Au Nouvel Observateur, le ministère de l'Intérieur a indiqué que " l'action judiciaire n'est pas terminée " et sa volonté de trouver un moyen pour " interdire l'accès aux pages incriminées sur les sites miroirs ".