Chaque début de mois est l'occasion de jeter un œil sur les parts de marché attribuées aux navigateurs Web ( desktop ) par notamment les spécialistes Net Applications et StatCounter. Tous deux ont leur propre méthodologie avec des résultats parfois contradictoires au niveau des tendances.

Ainsi, pour Net Applications, les navigateurs semblent être entrés dans une forme de stabilité pour le trio de tête. C'est surtout le cas pour Internet Explorer qui aurait ainsi enrayé sa longue chute pour se stabiliser aux alentours des 53 %. Avec près de 21 %, Firefox décline légèrement, tandis que Google Chrome est plutôt stable à près de 19 %.

Navigateurs-Net-applications-fev-2012

Pour StatCounter, le même trio de tête est conservé mais pas l'ordre, ni les les tendances. Internet Explorer poursuit sa pente descendante pour tomber à moins de 36 %, tout le contraire de Google Chrome qui demeure sur une pente ascendante avec la proche perspective des 30 %. Firefox est derrière et se stabilise à près de 25 %.

Navigateurs-Statcounter-fev-2012

Pas facile d'y voir totalement clair donc. StatCounter s'appuie sur un périmètre de 3 millions de sites Web et n'applique pas de pondérations artificielles. Net Applications récupère des données des navigateurs de près de 160 millions de visiteurs par mois sur un réseau de plus de 40 000 sites Web.

À noter par ailleurs que Net Applications " pénalise " Google Chrome en raison de sa technologie de prérendu et exclut de sa part de marché un certain taux de visiteurs uniques. Google Chrome charge des pages cachées à mesure que l'utilisateur saisit une requête dans l'Omnibox afin qu'elles s'affichent plus rapidement le cas échéant.

Le prérendu ou préchargement peut être désactivé depuis les options de confidentialité de Google Chrome.