Il ne serait que 7 % à apprécier leur travail, à se lever du bon pied le matin prêts à rejoindre avec joie et motivation leur société, leur travail. Les Français ne sont pas réputés pour leur optimisme notable et cette nouvelle étude souligne encore un peu plus que, comparée à nos voisins européens, la tendance est majoritairement au pessimisme.

40% des sondés avouent connaître une baisse de motivation, un manque d'entrain. Aussi, les Français se placent en dernière position quant à leur appréciation globale sur leur travail. Le moral des salariés de l'hexagone est en berne et on ne s'étonne plus, finalement, de croiser autant de visages fermés le matin aux heures de pointe.

Les cadres sont les plus mis en avant par cette étude, des mots sont mis sur leur mal-être : surcharge de travail, manque de rémunération, salaire insuffisant et stress. La moitié d'entre eux (51%) s'attriste de passer trop de temps au bureau. Trop d'investissement pour peu de profit, voilà le point central de cette démotivation générale.

salarié démotivé Sans surprises, le salaire est montré du doigt. Les cadres estiment qu'ils ne sont pas suffisamment rémunérés pour le travail qu'ils fournissent. Un sentiment partagé par l'ensemble des classes de salariés. 52 % des salariés sont préoccupés par ce point, contre 31 % chez les Allemands. Le salaire est également la première motivation dans la volonté de changer d'entreprise.

Le salaire est déterminant dans le choix d'un poste. Viennent ensuite la localisation du poste, puis la perspective d'évolution.

Mais tout n'est pas complètement noir : 86 % des interrogés restent attachés et fiers de leur métier. Il suffit d'entendre les salariés d'Arcelor Mittal au micro de Benoït Duquesne sur France 2 pour comprendre leur amour pour la sidérurgie malgré un contexte sinistré...