Les trois opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom ont tous annoncé avoir passé le cap du million de clients mobiles 4G à la fin de l'année 2013, après une intense période de déploiement de leur réseau et une guerre de communication très vive.

Chacun déroule ses arguments, qu'il s'agisse du nombre d'antennes, de l'importance de la couverture ou de la qualité de service. De son côté, Free Mobile, tout juste arrivé sur les offres 4G mais en jouant de nouveau l'argument du prix, peut espérer générer rapidement une base d'abonnés 4G, ne serait-ce que par conversion des détenteurs de ses forfaits actuels.

Orange-logo  Dans le cas d'Orange, l'accès à la 4G se fait via ses forfaits mobiles mais aussi par l'intermédiaire d'un forfait sans engagement Sosh, en réponse aux évolutions du marché qui ont vu les forfaits low cost annoncer rapidement le support de la 4G sur certains forfaits après l'annonce de Free Mobile de la 4G pour 19,99 € / mois.

Orange h'hésite pas à communiquer sur les milliers d'antennes actives de son réseau, même s'il faudrait en principe tenir compte des fréquences supportées (2600 MHz, 800 MHz et 1800 MHz dans le cas particulier de Bouygues Telecom), et à les comparer aux 700 à 800 antennes 4G actives de Free Mobile.

Orange 4G   Le rythme de déploiement restera intense en 2014, ce qui fait dire à Stéphane Richard, son PDG, qu'"il est tout à fait imaginable que l'on ait 2 à 3 fois plus de clients 4G d'ici à la fin de l'année", rapporte le journal La Tribune.

L'opérateur indique avoir connu d'excellents résultats sur la période de fin d'année 2013, alors que les clients 4G "rapportent un revenu moyen par abonné (ARPU) supérieur de 10%", souligne Michel Jumeau, directeur marketing d'Orange, à La Tribune, sachant que ces abonnés consomment en moyenne 1,5 Go de data mensuel.

Il souligne aussi que sur 700 000 mobiles écoulés en décembre, les trois quarts étaient des smartphones, dont 340 000 étaient des modèles 4G plutôt haut de gamme, ce qui a stimulé le marché de la reprise, avec 40% des modèles financés via une offre de reprise de l'ancien terminal, tandis que le modèle économique des terminaux subventionné résisterait bien.

Source : La Tribune