Le rachat manqué des 75% de participation dans Dailymotion par Yahoo après intervention du gouvernement français, actionnaire majoritaire de France Télécom - Orange, qui ne voulait pas que le groupe américain possède plus de 50% de contrôle, a fait l'objet de nombreux commentaires en France et outre-Atlantique.

Fleur-Pellerin   Après les petites phrases, les commentaires et les justifications de chacun, l'heure est à la reconquête de la confiance des investisseurs américains en essayant de faire passer quelques messages positifs. C'est la ministre chargée du développement de l'Economie Numérique qui porte en ce moment la bonne parole dans la Silicon Valley.

" La politique du gouvernement n'est pas de micromanager des entreprises dans lesquelles elle n'est pas un actionnaire direct ", a indiqué la ministre, qui a précisé : " nous sommes très à l'aise avec le fait que des investisseurs américains, ou autres, viennent au capital d'entreprises françaises pour les accompagner dans leur développement ", selon des propos rapportés par l'AFP.

La ministre est restée sur la ligne de défense qu'elle a affiché dès le début, à savoir que la teneur des négociations entre Orange et Yahoo! aurait dû rester secrète, d'autant plus qu'Orange comptait rester un actionnaire de référence de Dailymotion et ne pas céder la totalité du contrôle au groupe américain.

Il reste que Yahoo est parti s'intéresser à d'autres opportunités et qu'Orange a décidé de laisser passer un peu de temps avant d'envisager de nouveau d'éventuels partenariats avec des acteurs étrangers ou, pourquoi pas, français.

Source : AFP