Cette solution nippone est pour le moins radicale. Le 8 avril 2014, Microsoft va mettre un terme à tout support pour Windows XP SP3. Dès lors, le système d'exploitation sorti en octobre 2001 ne bénéficiera plus de correctifs de sécurité. Ce n'est pas pour autant que l'exploitation de failles va s'arrêter.

Windows XP Service Pack 3 Une migration vers une version ultérieure de l'OS de Microsoft peut être onéreuse et certains gouvernements locaux au Japon ont a priori dans l'idée d'opter pour des stratégies qui leur permettront de réduire les coûts.

Selon une information relayée par le blog RocketNews24 basé à Tokyo qui propose également des billets en anglais, des collectivités envisagent de conserver Windows XP sur des postes d'employés mais sans connexion à Internet possible.

S'il y aura bien le remplacement d'une majorité des ordinateurs sous Windows XP, une quantité non négligeable de postes seront toujours propulsés par Windows XP au-delà du 8 avril 2014. Leur utilisation sera alors cantonnée à des tâches qui ne nécessitent pas une connexion à Internet afin de limiter les risques d'infection par un malware. Pour éviter des écueils, certaines mesures prévoient de sceller les ports Ethernet.

Au Japon, la part de visites de Windows XP est de l'ordre de plus de 16 % d'après StatCounter. Cela en fait le deuxième système d'exploitation derrière Windows 7 (plus de 54%).

Il n'y a sans doute pas qu'au Japon que des postes sous Windows XP demeureront en fonction, même une fois la date du 8 avril 2014 passée. Quant à l'infection virale, elle ne se fait pas uniquement via Internet.