En 2011, le groupe HP annonçait le rachat du fabricant Palm et de son nouveau système d'exploitation WebOS, comptant l'utiliser pour devenir un acteur majeur dans la mobilité. Un peu plus d'un an plus tard, il renonçait en catastrophe à ce projet et commençait à démanteler l'ensemble de cette activité, ne conservant qu'une partie des brevets, tandis que WebOS était transformé en système open source. HP cherchait dernièrement à vendre ce reliquat de son acquisition.
Qualcomm récupère ainsi les dernières traces de ce qui fit l'essence du fabricant Palm, après avoir déjà accueilli Jon Rubinstein, dernier CEO de Palm qui a initié la cession à HP (et l'a fort regretté depuis) comme membre de son conseil d'administration.
Palm Pré 3 sous WebOS
On notera que ce transfert de propriété intellectuelle mobile intervient alors même que le groupe HP retente une entrée sur le marché des smartphones en passant par des produits hybrides de type phablet ou tablette avec fonction téléphonie sur les marchés émergents, via une gamme VoiceTab.
Si Qualcomm devrait faire fructifier les royalties sur ces brevets fraîchement acquis, ce qui constitue l'un des piliers de son activité, le site The Verge fait observer que HP continuera aussi d'en recueillir la manne financière et que certains brevets relatifs à WebOS font partie du portefeuille.
