En concentrant ses efforts sur Windows Phone, Nokia a scellé le destin de Symbian et de MeeGo ainsi que celui de bon nombre de salariés partis lors des grandes restructurations. Certains de ces anciens employés ont monté des start-up et tenté leur chance dans la téléphonie mobile en proposant des alternatives.

L'exemple le plus fort est celui de la société Jolla qui a décidé de continuer l'aventure MeeGo de son côté avec le lancement d'une plate-forme Sailfish OS et l'arrivée d'un premier smartphone avant la fin de l'année. Mais il faudra aussi compter avec Adaia, jeune société finnoise constituée de 16 personnes et dirigée par un ancien de Nokia.

Nokia logo  Adaia compte proposer une gamme de smartphones durcis en 2014 dans des gammes de prix allant de 1300 à 6500 dollars, avec affichage 4,8", coque renforcée et batterie échangeable à chaud. Et c'est sous Android que la jeune pousse compte proposer ses appareils.

Ce même Android dont Nokia ne veut pas entendre parler depuis que Symbian n'est plus sa plate-forme mobile de référence et que ses représentants ont régulièrement rejeté au profit d'un troisième écosystème porté par Windows Phone.

logo-android  Les appels du pied des analystes pour que le groupe finlandais se tourne vers l'OS de Google sont pourtant réguliers et maintenus du fait du décollage lent de la gamme Lumia, avec des rumeurs périodiques sur un smartphone Nokia sous Android qui continuent de faire rêver certains utilisateurs.

Il n'est toujours pas au programme chez Nokia mais gare aux pressions financières qui pourraient rendre la position intenable. Le fondateur d'Adaia, Heikki Sarajärvi, est d'ailleurs moins catégorique sur ce rejet d'Android en affirmant tout simplement qu'"il n'y a pas d'autre alternative".

Source : Endgadget