En tant que grand acteur européen du secteur, le groupe veut jouer quelques coups d'avance pour profiter au mieux du cadre qui se prépare. Plusieurs possibilités s'offrent à lui et l'une des première cibles potentielles pourrait être l'opérateur Telecom Italia, à l'important potentiel de croissance grâce au déploiement de la fibre.
Orange affirme qu'aucune négociation n'est en cours avec l'opérateur italien mais on pourrait trouver là l'une des explications de la montée au capital de Telecom Italia du groupe Vivendi ainsi que de Xavier Niel ces dernières semaines, dont l'arrivée subite et massive, et à titre personnel, sans impliquer Free, a soulevé beaucoup de questions
Les rapprochements et fusions avec d'autres opérateurs ne sont pas les seules pistes envisagées. Orange aurait étudié la possibilité d'une restructuration interne avec la cession de certaines branches d'activité avant d'y renoncer.
La voie de la consolidation reste cependant la plus logique, d'autant plus que d'autres grands opérateurs télécom européens s'y sont mis. Elle s'inscrit dans un cadre qui conduit les opérateurs présents sur plusieurs marchés à racheter des opérateurs transfrontaliers plus petits et généralement actifs uniquement sur leur marché local.
L'Europe compte un très grand nombre d'opérateurs mais qui devrait se réduire à terme avec un marché se cristallisant autour de plusieurs grands groupes, comme ailleurs aux Etats-Unis ou en Asie.
