C'est donc Martin Bouygues qui serait à l'origine des discussions en cours qui pourrait l'amener à entrer au capital d'Orange et à obtenir deux sièges au sein du conseil d'administration. Les deux groupes seraient entrés "dans un examen approfondi de l'opération" mais la chaîne TF1 ne ferait toujours pas partie des discussions du moment.
Stéphane Richard indique ne pas savoir encore qui du régulateur français ou européen sera chargé en particulier d'examiner le dossier, même si la piste du premier semble être privilégiée. Il met en avant le fait que l'opération pourrait être "créatrice de valeur pour Orange et bénéfique pour la France sur le plan des investissements".
Abordant la question de la possible hausse des prix crainte par les associations de consommateurs, il assure qu'un rapprochement entre Orange et Bouygues n'aura "aucune répercussion pour les consommateurs" et que "la baisse des prix provoquée par l'arrivée de Free dans le mobile est irréversible".
Stéphane Richard a également souligné qu'aucune discussion n'était en cours avec Vincent Bolloré et Xavier Niel au sujet de l'opérateur Telecom Italia, qui pourrait faire l'objet d'une future tentative de rachat par Orange dans le cadre d'une phase de consolidation télécom européenne.
Orange a pourtant toujours pour ambition de devenir l'un des "champions européens des télécoms", "ce qui peut passer par Telecom Italia".
