Le ministère du travail brésilien aurait ainsi mené une enquête dans l’une des usines de Samsung présentes sur le sol sud-américain et conclut que la société était en violation avec les droits élémentaires des travailleurs.

logo-samsung  L’usine en question est située dans la zone franche de Manaus et sert d’unité d’assemblage pour une partie des smartphones de Samsung destinés au marché d’Amérique latine.

L’assignation en justice est la suite logique d’éléments repérés au cours de deux inspections réalisées en mai 2011 et en mai de cette année. Principal argument avancé par le gouvernement brésilien : les cadences de travail 3 fois supérieur à celles considérées comme maximales pour le bien-être du travailleur.

De nombreux ouvriers travailleraient ainsi 10 à 15 heures par jour en position debout sans pause et pendant plus de 27 jours d’affilée. 2018 employés auraient ainsi demandé à être licenciés du fait de problèmes de santé et d’épuisement. L’usine emploie actuellement environ 5600 personnes sur son site.

La médecine du travail aurait enregistré un nombre record de tendinites, problème de dos et développement de troubles musculo-squelettiques.

Les postes de travail présenteraient des tables trop hautes pour assurer de bonnes conditions, et l’absence de chaise pour se reposer démontre que la société ne se préoccupe pas de la santé de ses employés indique le rapport.

La poursuite en justice est assortie d’une demande de dommages et intérêts fixée à 110 millions de dollars qui seront redistribués aux employés.

Samsung n’a pas hésité à communiquer sur le sujet et indiqué ne pas être informé de la situation au Brésil et souhaiter réagir en fonction des besoins et des lois locales dans le but de toujours offrir une qualité de production, de sécurité, de santé et de bien-être à ses employés.

Source : 9to5Google