Si de son côté Free a multiplié les tests de la technologie VDSL2 en Dorgogne et en Gironde depuis le 7 juin dernier, l’opérateur avait également annoncé qu’il " étendrait cette innovation technologique aux autres départements dégroupés sur le territoire métropolitain dès que l’autorisation sera délivrée. "

Arcep  Un feu vert qui vient d’arriver directement de l’ARCEP qui a précisé " Déjà disponible dans les départements de la Dordogne et de la Gironde, le VDSL2 sera déployé dans toute la France à partir du 1er octobre."

Free est actuellement parmi les opérateurs qui a le plus anticipé ce basculement puisque de vastes mises à niveau ont été opérées cet été au niveau des équipements de l’opérateur, entrainant parfois des coupures pour les abonnés.

Si le VDSL 2 sera autorisé sur l’ensemble du territoire dès le 1er octobre, Free pourrait être l’un des premiers opérateurs à proposer cette technologie à ses abonnés pour une couverture nationale.

Annoncé comme une avancée significative dans les communications, le VDSL2 a toutefois ses limites. Si les débits peuvent atteindre les 100 Mbit/s en téléchargement , en pratique l’augmentation de débit comparé à une ligne ADSL 2+ n’est plus effective passé un éloignement de 1500 mètres du nœud de raccordement.

C’est d’ailleurs la principale inquiétude du régulateur qui ne souhaite pas voir l’ouverture du VDSL2 comme un moyen d’échapper au déploiement du réseau très haut débit fibré. Cette technologie présente ainsi des avantages comme des inconvénients, elle permet certes aux abonnés des grandes villes de profiter de débits approchants à ceux de la fibre sans avoir à intervenir sur les infrastructures des immeubles, mais se trouve à la fois limitée dans sa portée et même parfois pénalisante pour les abonnés les plus éloignés. Différents rapports ont ainsi démontré qu’une connexion en VDSL 2 dont l’éloignement dépassait les 1500 mètres du nœud de raccordement proposait des débits inférieurs à une connexion ADSL2+

Source : Univers Freebox