En un peu plus de trois ans, Kepler a permit d'identifier plus de 2300 exoplanètes, c'est bien plus que ce que la communauté scientifique attendait en si peu de temps. Une prouesse permise par son capteur de 95 Megapixels et l'étude d'un parc de 150000 étoiles situées dans les constellations du cygne, de la balance et du dragon.

Pour découvrir la présence de ces planètes, le télescope a étudié les minuscules fluctuations dans l'éclat des étoiles, chaque baisse annonçant le passage d'un corps étranger devant le soleil étudié.

Un véritable succès pour la NASA qui envisage désormais de réajuster les paramètres du télescope afin de trouver des planètes encore plus proches de la nôtre en terme de caractéristiques générales.

kepler-2016  Pour le moment, aucune des exoplanètes répertoriées ne partage les caractéristiques de notre Terre, les paramètres de recherche pourraient alors se focaliser sur ces critères : une taille de planète similaire à la nôtre , une rotation autour du soleil en 1 an, une taille d'étoile similaire à notre soleil et une distance d'éloignement Soleil-planète similaire à notre système.

Des critères qui peuvent paraitre réducteurs au premier abord, mais à relativiser par le fait qu'il existe des milliards d'étoiles dans l'univers, mais aussi du fait que la mission de Kepler a prouvé qu'au moins un tiers des étoiles disposait de planètes dans son système. Autant de planètes à même d'offrir des caractéristiques autorisant une forme de vie.

Des planètes similaires à la Terre qui pourraient déjà figurer dans les 2000 planètes déjà repérées par Kepler, mais qui restent encore à analyser.

Kepler continuera donc sa mission, chaque planète repérée nécessitant de profondes analyses pour confirmer son existence en définissant le schéma de sa rotation autour de son soleil , l'élimination des faux positifs et du bruit nécessite énormément de temps.

Source : NASA