La guerre est désormais déclarée entre UFC-Que choisir et les opérateurs mobiles français.

UFC TNQ Free Mobile  La semaine dernière, l'UFC-Que Choisir publiait les résultats d'une étude sur la qualité des réseaux 3G des opérateurs en pointant du doigt particulièrement Free et son réseau jugé dégradé, mais aussi, et surtout en laissant entendre que les opérateurs historiques dégraderaient volontairement la qualité de leur réseau 3G pour encourager les abonnés à se tourner vers des forfaits 4G.

Pour l'association, les opérateurs useraient de cette pratique répréhensible pour valoriser une 4G qui n'est pourtant pas au niveau de ce qui est avancé ni en termes de débits ni de couverture, dans les campagnes de publicité. Un double affront qui a entrainé la saisie de l'ARCEP afin d'imposer aux opérateurs une qualité de service minimale sur la 3G ainsi qu'un appel aux consommateurs à participer à l'Observatoire de la couverture de l'Internet mobile afin de disposer d'une vue d'ensemble plus précise de l'état des réseaux.

En réponse, l'opérateur Free avait annoncé qu'il allait poursuivre l'association en justice et de contester la méthodologie employée par l'UFC-Que Choisir, l'étude ayant été jugée "partielle et partiale", et ni plus ni moins qu'un coup de publicité pour l'association au détriment de Free.

"Free va saisir la justice contre UFC qui, s’appuyant une nouvelle fois sur une étude partielle et partiale avec une méthodologie très contestable qui ignore la réalité de l’usage, tente d’accroitre sa notoriété au détriment de Free"

aujourd'hui, Orange rejoint également la lutte et souhaite ne pas se laisser ainsi attaquée par l'association de consommateurs. Pour Orange " il est absolument insensé de prêter à Orange la volonté de dégrader la qualité de son réseau, quel qu’il soit. Nous avons été classés 3 fois numéro 1 par l’ARCEP. Orange met tout en œuvre pour rester en tête sur la qualité de service de tous ses réseaux : 2G, 3G, 4G."

L'opérateur historique numéro 1 indique également que l'étude menée par un prestataire externe à l'UFC-Que Choisir va à l'encontre d'une autre étude menée par l'ARCEP elle-même : "l’UFC a diligenté une série de mesures sur ces sujets de son propre chef. L’Arcep a mis en place de longue date un dispositif annuel de mesures."

Il ne faudrait ainsi pas, selon Orange, qu'une association tente de se substituer à l'ARCEP dans des analyses et comptes-rendus pour lesquels elle n'a pas d'autre moyen que de faire appel à un prestataire externe.

Source : Univers Freebox