En fin de semaine dernière, le site gouvernemental de l'USSC a été piraté par le groupe anonymous, mettant en garde d'une opération de piratage d'envergure de type WikiLeaks visant à dévoiler au monde les secrets sensibles des États-Unis d'Amérique.

Tout en citant le décès récent d'Aaron Swartz, anonymous explique " Avec la mort d'Aaron, nous ne pouvons plus attendre plus longtemps. L'heure est venue de montrer au département de Justice des États-Unis et de ses affiliés la vraie signification du mot infiltration."

Aaron Swartz encourait une peine de prison de plus de 50 années et une amende de plus de 4 millions de dollars pour avoir rendu publics 4 millions d'articles scientifiques universitaires subtilisés à JSTOR. De nombreux étudiants et de militants ont défendu l'hacktiviste, en insistant que les actes reprochés ne nécessitaient pas une sanction aussi importante, et c'est l'ensemble du système de justice américaine qui est , depuis, remis en cause par une grande partie de la population.

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Anonymous a formulé une demande visant à l'assouplissement de la législation sur ce type d'actions qui relèvent du pénal aux États-Unis. Une demande qui, si elle ne trouve pas de réponse favorable, occasionnera la diffusion de contenus sensibles et embarrassants de la part du groupe de hackers.

Le contenu est varié et nous n'allons pas enterrer les spéculations en les révélant. En fait, tout le monde a ses secrets, et certaines choses ne doivent pas être rendues publiques. À intervalle régulier et à partir d'aujourd'hui, nous choisirons un média quelconque et lui fournirons du contenu lourdement édité. N'importe quel média souhaitant participer au programme devra justifier d'une connexion sécurisée.

Il apparait que les secrets dévoilés auront un cout : Anonymous annonce qu'il y aura des "dommages collatéraux" s'ils sont amenés à devoir exposer certaines données impliquant les personnes à l'origine de la loi pointée du doigt.

Pendant quelques heures, le site de l'USSC aura conservé le message du groupe, et pouvait également être édité par les utilisateurs qui étaient encouragés par Anonymous à y afficher des images ou toute forme de texte. Actuellement, le site est indisponible.

Entre la mort d'Aaron Swartz et la multiplication des peines de prison annoncées pour certains membres du groupe, Anonymous souhaite vraisemblablement frapper un grand coup. Reste à découvrir le contenu des informations dévoilées et la réponse du gouvernement américain.

  

Source : TechCrunch