Malheureusement, la NASA n'est encore pas capable d'envoyer quelques astronautes équipés de marteaux piqueurs sur la lune pour y récolter quelques blocs de glace, aussi c'est une sonde robotisée d'un nouveau genre qui devrait s'en charger.

Prénommée RASSOR ( un diminutif de Regolith Advanced Surface Systems Operations Robots), la sonde se présente comme une sorte de tank équipé de roues spécialisées dans l'excavation montées sur des bras articulés.

Pesant une cinquantaine de kilos, la robot est spécialement étudié pour creuser le sol lunaire et son système devrait faire cheminer les matériaux extraits directement vers un module capable d'y analyser la présence d'eau.

NASA-RASSOR  Loin de souhaiter extraire de l'eau sur la lune pour la ramener sur Terre, le système vise à transformer les composants extraits en carburant pour fusée et en eau potable pour les astronautes qui devraient prochainement occuper le sol lunaire.

A.J. Nick, ingénieur en charge du développement de RASSOR a indiqué que la conception du module aura été un véritable défi pour plusieurs raisons.

Dans un premier temps, il a fallu s'assurer que RASSOR soit assez léger pour pouvoir être lancé depuis une fusée, mais suffisamment lourd pour travailler dans des conditions où la gravité est plus faible que sur Terre. Ensuite, la motricité a été développée de sorte que les bras articulés du robot puissent lui servir à faire levier et à franchir des obstacles en se soulevant. Autre point important, l'intégralité du système a été rendue étanche pour éviter à la poussière lunaire réputée très abrasive de s'infiltrer dans les rouages du robot, mais également dans ses chenilles qui ont été renforcées.

Une fois sur la Lune, RASSOR devrait travailler 16 heures par jour pendant 5 jours consécutifs. Pour l'instant, le robot n'est qu'un prototype et la NASA planche déjà que le RASSOR 2, qui cette fois pourrait être le premier robot mineur à parcourir la Lune.

Source : Dvice