Le président de la République a confirmé pour la France une feuille de route qui doit permettre à 100 % de la population d'avoir accès au très haut débit d'ici dix ans. D'ici cinq ans, une étape intermédiaire doit avoir atteint un objectif de 50 % de la population française couverte.

" C'est sur le numérique, sur le très haut débit qui en est une illustration que nous pouvons être les meilleurs ", a déclaré François Hollande tout en ajoutant : " il nous manque encore des outils essentiels, des infrastructures ".

Cet engagement sera appuyé par 20 milliards d'euros dans les dix ans. Un tiers sera assumé par les opérateurs dans les zones denses les plus rentables. Un autre tiers sera cofinancé par les opérateurs à partir des infrastructures déployées par les collectivités locales dans les zones moins denses.

François-Hollande Le dernier tiers sera pour les collectivités et surtout l'État dans les zones les moins denses. Il faut " permettre à chaque citoyen même s'il vit dans une zone déshéritée, fragile de pouvoir accéder au très haut débit ".

Un établissement public réunissant l'État, les collectivités et les opérateurs sera chargé de " coordonner et d'accompagner techniquement et financièrement le déploiement des réseaux ". Pas question toutefois d'un prélèvement supplémentaire pour les opérateurs.

Une partie des sommes sera prélevée sur les redevances versées par les opérateurs pour l'utilisation des fréquences télécoms. A priori, c'est donc le spectre d'une nouvelle taxe pour les opérateurs qui s'éloigne.

Pour François Hollande : " nous devons en terminer avec le réseau cuivre et installer partout la fibre optique puisque c'est le principe qui a été acté ".