L'impact de la météorite au-dessus de la Russie intervenue il y a une dizaine de jours a démontré les limites de la NASA, l'ESA et de l'ensemble des agences d'observation dans la prévision et la surveillance de ces dangers venus de l'espace.
Il s'agit d'un satellite Telescope dont la mission sera de surveiller les astéroïdes, les autres satellites, mais également tout autre débris spatial présentant un risque de chute sur notre planète.
le MMMB ( Multi-Mission Microsatellite Bus ) NEOSSat est de la taille d'une grosse valise et ne pèse que 80 Kg et devrait être placé en orbite à 800 km de hauteur et réaliser le tour de la Terre en 100 minutes seulement.
À son bord, un ensemble d'outils associés à un télescope capable de détecter des objets avec une très faible luminosité.
Autre mission de NEOSSat : le satellite fera partie intégrante d'un nouveau programme , HEOSS ( High Earth Orbit Surveillance System), qui vise à réduire les collisions en répertoriant les objets spatiaux, tant les satellites que les débris divers.
Malgré tout, si NEOSSat avait déjà été en orbite 15 jours en arrière, il y a peu de chances qu'il ait pu repérer la météorite s'étant écrasée en Russie, puisqu'il est calibré pour ne détecter que les astéroïdes de plus de 500 mètres ( on estime la taille de la météorite russe à "seulement" 17 mètres).
En outre, détecter ces dangers potentiels n'est que l'une des étapes de protection des impacts de météorites, actuellement nous ne disposons d'aucun moyen de prévenir les dégâts occasionnés par ces boules de feu lancées à pleine vitesse.
