C'est OPM, Oxford Performance Materials qui est à l'origine de la réalisation de la prothèse qui devrait être prochainement mise en place pour remplacer le crâne détérioré d'un patient.

crâne imprimé  Si l'on parle des imprimantes 3D depuis quelques années déjà, leur implication dans le domaine médical reste marginale, et c'est un nouveau pas en avant pour la technologie. Un pas qui n'attendait que la validation des services de santé américains pour valider l'intervention et l'utilisation de ce type de prothèse.

La prothèse est réalisée à partir de la modélisation 3D du crâne du patient pour proposer un ajustement parfait permettant une cicatrisation plus rapide et une assimilation directe du corps du patient. Fabriquée en Polyéther cétone cétone ( PEEK), sa composition se révèle plus adaptée que les prothèses en alliages métalliques, de par sa légèreté, sa flexibilité, une meilleure résistance aux abrasions, mais aussi parce que'elle se révèle plus similaire à l'os humain en termes de densité et de rigidité.

Bien plus qu'une simple greffe, des trous et aspérités dans la prothèse devraient permettre la culture de cellules, mais également à l'os du crâne de s'accrocher plus facilement, voir de s'y développer également.

Le président d'OPM a déjà annoncé que 500 personnes par mois pourraient subir ce type d'opération aux États-Unis, et qu'elle est particulièrement indiquée auprès des personnes souffrant de cancer des os, des victimes d'accidents de la route ou du personnel militaire.

En outre, il ne s'agit ici que d'une première étape avant la généralisation du Polyéther cétone cétone dans le milieu des prothèses imprimées, qui pourrait s'adapter à une grande partie des os du corps humain.

Source : Dvice