L'exploration urbaine est née il y a quelques années simultanément avec le développement des réseaux sociaux et la démocratisation des appareils photo numériques. La tendance consiste à accéder à des lieux urbains laissés à l'abandon comme des anciens entrepôts, usines désaffectées ou autres quartiers fantômes pour y prendre des photos et les publier sur Internet.

exploration urbaine  Et si les risques sécuritaires se présentent à priori surtout pour les personnes s'aventurant dans des zones dangereuses, le phénomène inquiète également les organisations antiterroristes.

Ainsi, dans un rapport du centre national du contre-terrorisme américain, il est établi que la publication en ligne de sites désaffectés et leur géolocalisation sont autant d'informations exploitables par des groupes de criminels leur permettant d'établir des camps ou de se regrouper en vue d'attentats.

« Les photographies, vidéos et plans , ainsi que la modélisation tridimensionnelle et la géolocalisation peuvent aider les terroristes à repérer des zones sûres à l'intérieur même de zones urbaines denses, permettant des actes rapides et meurtriers » peut-on lire dans un rapport.

Dans cette optique, si le gouvernement ne compte pas immédiatement interdire l'exploration urbaine ( bien que l'accès non autorisé à des propriétés privées constitue en soi une violation de la loi ), il encourage à rapporter toute activité d'exploration urbaine jugée « douteuse » auprès de la cellule antiterroriste du FBI la plus proche.

Source : The Verge