La NASA et ses ingénieurs travaillent depuis plus d’un mois à effectuer des simulations dans le but de proposer une solution viable au problème qui touche le télescope Kepler depuis le mois de mai dernier.

Télescope spatial Kepler NASA  Lancé en mars 2009, le télescope spatial Kepler a détecté plus de 3000 exoplanètes probables, mais suite à une panne au niveau de sa roue de réaction de secours, le Télescope est resté bloqué et dans l’impossibilité de se réorienter convenablement.

Une première roue de réaction était déjà tombée en panne en juillet 2012. Alors désactivé, le télescope avait basculé sur sa roue de secours (il dispose de 4 roues et nécessite 3 fonctionnelles).

Depuis ce jour, la NASA étudie toutes les options Kepler exoplanete  permettant de récupérer le contrôle de l’une des deux roues défectueuses et vient d’annoncer que le temps des simulations était terminé, et que les tests sur le télescope allaient débuter.

Un ensemble de commandes devrait être envoyé au télescope à partir de la mi-juillet. Il n’y a actuellement aucune garantie de pouvoir récupère l’ensemble des fonctionnalités du télescope à ce jour, mais les scientifiques restent confiant en se raccrochant à l’idée qu’ils disposent de deux roues à tester.

Dans le cas où le télescope ne pourrait plus être orienté avec suffisamment de précision, sa mission serait modifiée et il effectuerait alors une observation plus globale de l’espace sans se focaliser sur un point précis.

Pour autant, le projet Kepler qui représente tout de même un investissement de 600 millions de dollars a déjà rempli une partie de sa mission, à savoir déterminer quelle est la proportion d’exoplanètes d’une taille similaire à notre Terre dans la Voie lactée. Aux dernières nouvelles, ces exoplanètes potentiellement habitables seraient aux alentours de 60 milliards rien que dans notre galaxie.

Source : Space.com