Le scientifique de renom âgé de 71 ans a ainsi relancé l’ensemble des gouvernements sur l’urgence du développement des programmes spatiaux liés à la découverte de nouveaux mondes et des colonisations extra-terrestres.

stephen hawking  Pour Stephen Hawking : « Nous devons continuer à aller dans l’espace pour l’humanité. Si vous comprenez comment fonctionne l’univers, vous pouvez le contrôler dans un sens ». Le scientifique a également ajouté : « Nous ne survivrons pas un nouveau millier d’années sans nous échapper de notre fragile planète ».

Un bilan alarmiste qui contraste malheureusement avec les diverses restrictions budgétaires opérées de par le monde sur les projets spatiaux du fait de la crise économique globale. Principalement pointé du doigt, le projet de science planétaire de la NASA, spécialisé dans la recherche de planètes habitables, amputé de 300 millions de dollars de budget cette année.

Dans une interview accordée à Winnipeg Free Press en 2011, le scientifique indiquait déjà « Notre seule chance de survie à long terme n’est pas de continuer à rester sur la planète Terre, mais de nous disperser dans l’espace ».

fusion nucléaire  Malgré les coupes budgétaires, divers projets vers Mars et la Lune pourraient permettre des avancées significatives dans l’exploration spatiale et la colonisation extra-terrestre. La Russie ayant annoncé de son côté souhaiter investir un budget colossal dans ce sens sur les années à venir. Entre 2010 et 2011, l’expérience Mars-500 avait été menée à Moscou : un groupe de six volontaires ont été enfermés dans un faux vaisseau spatial pendant 520 jours pour reproduire les conditions d’un vol habité vers Mars.

Si les connaissances de l’univers dont nous disposons remontent à des milliers d’années, l’exploration humaine de l’espace n’en est qu’à ses débuts, et malgré des avancées significatives dans le domaine, il est impossible de savoir si une colonisation humaine d’une autre planète pourra intervenir dans le millénaire à venir. La création des bases habitées sur la Lune pourrait néanmoins permettre de donner quelques éléments de réponse à ce sujet d’ici 20 à 30 ans.

Source : Dvice